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Les besoins essentiels du chien

Manger, boire et dormir : ce sont 3 des besoins primaires et essentiels du chien. Mais ce ne sont pas les seuls. Voyons ce qu'il est important de savoir et de mettre en pratique pour l'équilibre de votre toutou.

l'importance du jeu chez le chien


Les besoins sont différents d'une espèce à l'autre (une plante n'aura pas les mêmes nécessités qu'un éléphant). L'alimentation, le repos, l'hydratation, sont les plus connus mais sont loin d'être les seuls chez le chien.


Sport canin

Quels sont les besoins primaires du chien ?

Pourquoi est-il important de les lui fournir ?

Comment s'y prendre ?





Il existe un grand nombre de critères à réaliser pour permettre la survie et l'équilibre de son chien adoré.

Lorsque l'on parle d'équilibre, il s'agit d'avoir un animal bien dans sa tête, qui évolue dans un environnement sain et adapté et ne développe pas de troubles du comportement.

On peut les classer en 3 grandes parties : physiologiques, dépenses, sécurité.


Les besoins physiologiques


Les besoins physiologiques correspondent à des attentes de l'organisme de l'individu et ils sont propres à chaque espèce.


L'alimentation et l'hydratation


L'alimentation chez un chien est variable selon la race, le sexe, l'âge et l'état somatique.

Il existe 3 types de nourriture :

- humide (70% d'eau) : la pâté

- semi-humide

- sèche (14% d'eau) : les croquettes


Plus le produit contient d'eau, moins il est nutritif et inversement. L'alimentation humide peut-être recommandée chez les individus s'hydratant peu ou lors d'un régime pour augmenter plus vite et à moindre calories la satiété.

Les croquettes sont les plus recommandées car elles périment moins vite, ont un apport calorifique plus élevé et sentent moins fort.


La nourriture à donner sera différente entre un chien sportif et un chien sédentaire. Pour le premier, l'apport énergétique devra être d'autant plus fort pour lui octroyer la possibilité de se dépenser plus intensément.


La taille du chien modifiera la quantité : plus il sera grand, plus la portion devra être importante pour combler ses besoins physiologiques.


Les sexes mâle et femelle n'auront pas les mêmes besoins du fait de leurs organes différents qui n'ont pas les mêmes fonctions.


En fonction de l'âge et de l'état somatique, l'alimentation devra être modifiée :

- les chiots doivent recevoir un produit adapté car ils ont des besoins différents notamment du fait de leur croissance ;

- une chienne en gestation ou lactation recevra des aliments spécifiques à cette période et les quantités devront être gérées méticuleusement car ces périodes impliquent une dépense organique très importante et qu'aucun risque ne doit être pris pour la portée ;

- un chien âgé n'aura plus le même fonctionnement, deviendra moins énergique et l'alimentation devra donc évoluer en conséquence ;

- un animal malade peut recevoir des repas différents qu'en temps normal pour éviter toute aggravation ;

- un canidé en embonpoint devant être mis au régime verra la quantité des rations baisser mais pourra également se nourrir d'un produit peu calorique.


Du fait de la complexité des besoins variant d'un individu à un autre, il est conseillé de demander l'avis à son vétérinaire pour éviter de faire des erreurs.


Attention : il est recommandé de diviser les repas en 2 prises par jour car cela favorise le transit. Il faut également être vigilant à ne pas proposer d'activités physiques intenses deux heures avant et deux heures après l'ingestion de la gamelle pour éviter tous risques de torsion de l'estomac.



Concernant l'hydratation, le corps d'un animal a besoin d'un certain taux d'eau dans le corps pour survivre. Une déshydratation peut engendrer des conséquences catastrophiques.

Il faut donc veiller à ce que le chien boive de manière régulière tout au long de la journée et davantage en promenade.

Privilégiez l'eau en bouteille qui contient moins de risques d'infections bactériennes.

Renouvelez souvent l'eau dans la gamelle.


L'évacuation


L'organisme évacue ce qu'il ingère sous forme de déchets (selles et urine).

Cette fonction est vitale et une constipation ou une infection au sein de l'un des organes participant à la transformation de l'eau et des aliments (vessie, tube digestif, estomac, côlon, rectum, anus...) ou encore le blocage (musculaire ou autre) d'un des sphincters de la chaîne peuvent entraîner des complications, voire la mort.


Il est important de vérifier régulièrement la consistance (selles ni trop molles ni trop sèches, urine de couleur claire) et la régularité des déchets de votre chien et de consulter un vétérinaire si une anomalie persiste pendant plusieurs jours.


Le repos


Comme nous, un chien, peu importe son âge, a besoin de repos. Il doit donc avoir des phases de sommeil et des phases d'inactivité ni trop rares ni trop fréquentes.

Les chiots ont un besoin plus important de repos et il est normal qu'ils dorment jusqu'à 20 heures par jour.


Il est nécessaire de les laisser faire et de ne pas les interrompre sauf en cas d'urgence ou de besoin (si l'heure de la sortie a sonné par exemple).


Pendant ces phases, l'animal régénère ses cellules et créé de l'énergie, indispensable aux prochaines activités physiques ou mentales.


Toutefois, durant les phases d'éveil, votre toutou, quel que soit son âge (mis à part pour les individus âgés), doit être énergique, gambader, chercher à s'occuper et à interagir (sauf pour certains canidés très indépendants).

Si votre chien dort plus que de mesure ou ne profite pas de ses moments de présence pour se dépenser (refus de sortir, pas de réaction à l'appel au jeu, etc.), il est conseillé de faire appel à un professionnel comportemental pour comprendre l'origine du syndrome et le résoudre. Il s'agit soit d'un problème environnemental ayant développé un trouble du comportement, soit un souci physiologique qu'il conviendra de traiter au plus vite.


Inversement, si votre chien ne dort que rarement, qu'il est sans arrêt en activité et en demande d'interactions, il faut également faire appel à un professionnel.


L'hygiène


Bien évidemment, l'hygiène fait partie des besoins fondamentaux du chien. Lorsque l'on aborde ce sujet par rapport à un animal, les critères ne sont bien évidemment pas les mêmes que pour l'Humain puisque ce dernier subit une pression sociale dans ce domaine.


Le chien doit vivre dans un environnement propre, c'est à dire :

- qu'il doit être entretenu : par exemple être rincé après une balade dans la boue ou en eau salée, brossé régulièrement (davantage pour les poils longs) ;

- évoluer dans un endroit sain : loin de tout autre animal malade, nettoyé régulièrement de toutes les impuretés, ni trop humide ni trop sec, exempt de déjections, etc.


Tout cela est obtenu par le bon sens.


Attention : un chien ne doit jamais être lavé avec un savon ou tout autre produit. Seuls des rinçages à l'eau sont possibles après une sortie salissante. Les produits du commerce abiment la peau de votre animal et ne doivent donc jamais être utilisés. Il en est de même pour les parfums canins.


Le sevrage et l'imprégnation


Un chiot, lorsqu'il nait, doit absolument être en contact avec sa mère durant les premiers mois de sa vie, appelés sevrage.


La première nécessité durant cette période, est l'ingestion du colostrum, présent dans le lait de la maman. Cette substance permet de protéger les chiots de la plupart des infections et des maladies, car ces derniers ne possèdent pas d'anticorps durant les premiers jours après leur naissance. Sans cette molécule, on augmente considérablement les risques de problèmes sanitaires et donc de mort.

Si jamais la mère décède pendant la mise bas ou dans les jours qui suivent, ne sécrète pas de lait ou refuse de s'occuper de sa portée, il faudra nécessairement consulter son vétérinaire qui prescrira du colostrum de synthèse (issu généralement des bovins) mais celui-ci ne protègera pas aussi bien que le biologique. De préférence, il faudra tenter de contacter des élevages. Certains conservent le lait d'une femelle reproductrice lorsque sa quantité est supérieure aux besoins de la portée et peut le céder dans de telles situations.


Au-delà du besoin en colostrum, il est important que les chiots puissent être nourris avec un aliment (le lait) qui contient des apports nutritifs très spécifiques. On ne pourra donc pas le remplacer avec du lait du commerce (de vache, de chèvre, de soja, etc.). Il existe des laits synthétiques qui reprennent les mêmes ratios que ceux de la nature.

Il est important d'apporter les quantités nécessaires, et cela se fait de manière totalement maîtrisée en présence de la mère. Pour les biberons, il faudra donc être rigoureux en termes d'hygiène et de régularité.


D'un point de vue sécurité, les chiots, à leur naissance, doivent évoluer dans un environnement sans danger (notamment loin des prédateurs extérieurs ou du domicile comme les chats par exemple), à température bien précise et proches de leur fratrie.

Jusqu'à l'âge de 2 semaines, ils sont aveugles et sourds.


Ensuite, concernant le comportement, les 2 mois de vie avec la mère et la fratrie sont ESSENTIELS. Une séparation précoce ou temporaire aura des conséquences comportementales dramatiques et les troubles apparaissant à l'âge adulte, seront extrêmement difficiles à résoudre.

C'est ce qu'on appelle la période d'imprégnation durant laquelle les chiots vont apprendre doucement à reconnaître leurs pairs, c'est à dire savoir différencier un chien d'une autre espèce. Pour cette raison, il sera conseillé de présenter la portée à d'autres races de chiens, pour qu'ils fréquentent des morphologies différentes, ce qui évitera une possible mauvaise communication inter-races future.

Ils commenceront l'apprentissage de la communication intraspécifique à travers le jeu. La bouche servira davantage que les autres sens et la mère enseignera la morsure inhibée pour que le chiot sache gérer la pression dans sa mâchoire afin d'éviter de causer des douleurs.


Chaque moment séparé de sa mère et de sa fratrie développera des troubles du comportement différents (ils ne seront pas identiques si la séparation apparaît à 15 jours, 1 mois ou 1 mois et demi). On peut par exemple citer le syndrome HSHA, l'agressivité congénères, l'hyper-attachement et l'anxiété de séparation.


Les besoins de dépenses


Les besoins sportifs


Les chiens ont tous des besoins de dépenses physiques. Ils doivent sans exception être sortis au minimum 30 minutes par jour (et pas seulement pour faire leurs besoins dans le pâté de maisons).

Au moins deux fois par semaine, il convient de leur proposer des balades (si possible détaché) dans des environnements diversifiés (forêt, montagne, champs, parcs, etc.) pendant une heure ou plus en fonction de la capacité de l'individu.


Il existe des races présentant des besoins énergétiques plus importants que d'autres (par exemple les Malinois) et qui nécessitent des balades quotidiennes, parfois de plusieurs heures, sans contraintes (donc ni laisse ni longe) dans des endroits où ils pourront courir autant que bon leur semble.


Attention, les chiots ne doivent pas être trop dépensés physiquement car cela peut provoquer des problèmes ostéoarticulaires du fait que leur organisme soit en pleine croissance.

Certaines races ne peuvent pas non plus suivre des randonnées et/ou activités intenses du fait de leur morphologie (par exemple certains molosses) ou leurs habitudes ou encore un état de santé critique, il faut donc privilégier des balades plus courtes ou moins rapides (éviter le cyclisme).


Les besoins de réflexion


La dépense mentale est souvent méprisée et peu travaillée alors que c'est l'un des besoins essentiels d'un chien.

Il s'agit de faire réfléchir l'animal dans son quotidien. Cela permettra premièrement d'avoir un chien équilibré mais également de le fatiguer (plus rapidement qu'avec de l'entraînement physique).


Certaines races ont un besoin plus important en dépense intellectuelle que d'autres, c'est par exemple le cas des Malinois ou des Bergers Australiens et de toutes les races de travail.


Pour satisfaire ce besoin, il faudra donc proposer

- des jeux de pistage et de recherche : il en existe d'innombrables sur le marché, ingénieux et prêts à l'emploi, par exemple des tapis de fouille, mais cela demeure un budget et la diversification du jeu est importante pour que le chien ne se lasse pas. Il est possible d'en créer une infinité seul, avec peu de moyens matériels, par exemple cacher des friandises sous ou derrière des objets ou dans la terre ; fabriquer des cachettes à l'aide de cartons, etc. L'imagination est votre alliée.

- de l'éducation : quoi de plus épuisant mentalement pour un chien que d'essayer de comprendre de nouveaux mots, de les mettre en pratique et de rester concentré sur son maître ? Il ne faut pas rester sur ses acquis et toujours complexifier les situations ou les ordres. Par exemple, votre chien maîtrise parfaitement le pas bouger à la maison et dans la nature ? Essayez de travailler avec un perturbateur humain qui appellera le toutou alors qu'il n'a pas le droit de s'extraire de l'endroit où il doit rester.

Apprenez lui de nouveaux tours : debout, "fais le beau", slalom entre les jambes, fais le mort, "va chercher", "tu laisses", "donne la patte", marche sur les 2 pattes arrière, etc. Ici, l'important n'est pas l'utilité de l'ordre mais le travail mental, l'amusement et le renforcement de la relation avec le maître.

- des sports canins : au-delà de l'aspect physique, dans tous sports canins, on demande de la réflexion au chien, qui doit comprendre les règles et les appliquer en faisant le moins d'erreurs possibles. Il ne s'agit pas nécessairement de faire de la compétition ou de payer des cotisations dans ce but. La plupart des sports peuvent être réalisés pour tout ou partie seul, dans la nature.

Par exemple, aidez-vous d'une sangle et de 2 troncs d'arbre pour le saut d'obstacles, de murets comme passerelle, etc. pour pratiquer de l'agility.



L'olfaction


Le besoin olfactif est le moins apparent de tous dans la littérature du secteur. Il est pourtant vital pour le chien qui a besoin de renifler les odeurs de la nature mais aussi les phéromones de ses congénères.

Lui faire faire quotidiennement le même tour du même quartier ne lui apportera pas satisfaction car, même si d'autre toutous sont passés depuis, la richesse de l'information n'est pas suffisante.

Il devra donc changer très régulièrement de lieu de promenade.


Les odeurs laissées par des congénères, s'appellent des phéromones. Elles permettent de passer un message très complet aux autres individus de son espèce, notamment son âge, son sexe, son état sexuel (chaleurs ou non) pour les femelles et ses émotions (peur, joie...).

Pour l'anecdote, un chien qui "lit" un sentiment de stress dans le message de son congénère, pourra avoir de l'appréhension sur le lieu en question. On remarque beaucoup ce phénomène chez le vétérinaire.


C'est en partie pour cette raison qu'il n'est pas possible de laisser un chien dans le jardin, aussi grand soit-il, toute une journée sans qu'il ne voit le monde extérieur.


Si vous aviez un palace à votre disposition, seriez-vous content d'y être enfermé sans jamais voir d'autres choses ?


Les rencontres congénères


Comme pour toutes espèces animales, sauvage ou non, l'Homme ne peut pas remplacer tous les bienfaits d'une rencontre entre congénères.

Il est donc barbare, pour quelle que raison que ce soit, d'empêcher un chien de voir d'autres chiens et d'interagir avec eux.

Même domestiqué, il a besoin d'échanger avec ses pairs, de communiquer, de jouer (pour certains) et de préserver sa maîtrise des codes canins, ce qui n'est pas possible avec une autre espèce, qui a son propre langage.


Les chiens agressifs congénères ou peureux doivent être les premiers à être resocialisés car il s'agit de l'unique moyen pour les détendre. On remarque d'ailleurs que dans 95% des cas, ces problèmes sont causés par une absence de contact du patient avec les autres chiens, ce qui favorise un trouble de la communication intraspécifique qui ne peut être résolu uniquement par la peur (et l'agressivité si la fuite n'est pas possible) ou de l'agressivité directe.


Dès le plus jeune âge, le chiot doit rencontrer des copains de tous âges, toutes races, tous sexes et tous gabarits, en évitant les mauvaises rencontres (chien non équilibré) pour permettre une bonne acceptation de l'autre et un bon équilibre mental au nouveau membre de la famille.


Le travail


La majorité des races ont été reproduites pour leur faculté dans une ou des tâches précises. On parle notamment des chiens de chasse, des chiens d'eau, des chiens de troupeaux (ou de berger), des chiens d'attaque, des chiens de recherche, etc. Cliquez ici pour en savoir plus.


Ces capacités sont naturelles pour les races en question et sont ancrées dans leur génétique. De ce fait, adopter un chien de troupeaux (qui sert à protéger et regrouper des groupes d'animaux d'autres espèces que la sienne) sans jamais le faire travailler ni lui faire découvrir un environnement de berger avec ses bêtes, ne lui enlèvera pas son envie et son besoin de réaliser la tâche pour laquelle il est prédisposé.


Il n'est pour autant pas obligatoire d'être berger pour avoir un chien de berger, même si cela serait optimal, mais il faudra accepter 2 choses :

- certains comportements ancestraux comme l'instinct de chasse pour certains ou le pistage pour d'autres, qui ne pourront que difficilement être atténués sans jamais s'éteindre totalement (et l'empêcher ou le punir serait de toute façon inacceptable puisqu'il s'agit de leur fonction et d'un besoin primaire, ce serait alors comme interdire à un humain de parler) ;

- de compenser son manque de travail par des exercices proches de mises en situation (chasse de proies non vivantes, regroupement d'un groupe, travails en eau) et de bien dépenser le chien physiquement en mentalement, au même ratio que ce qu'il ferait dans son environnement de chien d'utilité.



Les besoins environnementaux


La prophylaxie


La prophylaxie est le principe de prévention médicale et d'atténuation des maladies une fois détectées.

Chez nos amis domestiques, il est nécessaire pour augmenter la durée de vie des individus, leur éviter un certain nombre d'encombres sanitaires et se prémunir de toutes zoonoses (maladies transmissibles de l'animal à l'Homme et inversement).


On y retrouve la vaccination (qui sert à préserver le chien de certaines pathologies, notamment bactériennes), une bonne hygiène (pour éviter l'exposition à certains êtres vivants pathogènes), la vermification pour maîtriser le développement de vers dans le tube digestif et le contrôle des variables vitales (fréquences cardiaque et respiratoire, fréquence et qualité des déjections, alimentation, hydratation, qualité du poil, de l'odeur et de l'haleine et énergie).

Grâce à tous ces moyens de prévention actifs (vermification, vaccination et hygiène) et passifs (attention des variables de l'animal), il est possible de se prémunir d'un certain nombre de problèmes sanitaires ou d'en diminuer la portée, lorsque la pathologie est déjà présente.


Les soins


Les soins permettent de soigner et préserver l'équilibre anatomique du chien.

On peut citer :

- le lavage des oreilles et des yeux

- le brossage

- le rinçage du poil (après un bain de boue par exemple)

- la coupe des ongles et notamment des ergots

- la gestion du tartre avec des aliments adaptés


En cas de maladie, infection ou blessure, il est alors nécessaire de faire appel à un vétérinaire pour réaliser les premiers secours et une réanimation, obtenir un traitement, recoudre un trou, opérer.

Sans ces suivis et méthodes, on réduit les chances de survie de l'animal en cas de problèmes d'ordre médical.



La protection des prédateurs


Nos chiens, bien que grands et massifs pour certains, ont besoin d'être protégés des prédateurs.

Selon les régions, on peut parler de sangliers, de loups, de renards, de vautours, d'aigles, mais aussi de l'Homme lui-même, etc.

Ils sont nombreux et peuvent rendre les canidés vulnérables, notamment pour les petits modèles.

Un Bichon s'est récemment fait kidnapper par un aigle et a heureusement été retrouvé sain et sauf à 6 kms du jardin...


Dans le pire des cas, ces prédateurs sont capables de tuer ; dans le meilleur, ils peuvent être la cause de blessures plus ou moins graves.


Il est donc fondamental d'investir dans des installations de sécurité comme des répulsifs, des grillages, d'abriter le chien dans un endroit clos dans les moments sans surveillance.

En extérieur, dans les zones peu fréquentées et éloignées, on ne laissera pas son chien s'aventurer trop loin et on gardera toujours un œil sur l'environnement pour éviter tout incident.


Concernant l'Homme, on ne parlera pas de prédateur puisque cela signifie tuer une autre espèce dans le but de s'alimenter, mais plutôt de danger. En effet, malheureusement, il existe de plus en plus de personnes mal attentionnées qui, pour des raisons de peur, d'agacement face aux aboiements ou aux malpropretés ou parfois même sans motif, tentent de blesser, empoisonner ou assassiner nos amis à 4 pattes.

Pour ce faire, ils utilisent souvent des friandises contenant des substances dangereuses pour les chiens qui peuvent être trouvées dans la rue, dans des forêts, dans des parcs ou encore dans votre jardin ou placent du verre dans les lieux très fréquentés par les canidés (parcs à chiens notamment).

Il faut donc être vigilant, toujours regarder l'environnement et si possible apprendre un refus d'appât strict à son animal, qui devra être respecté dans toutes les situations.

Mais rassurez-vous, les chances de tomber sur un piège restent infimes.


Un autre danger représenté par l'Homme est le vol d'animaux. Certains pénètrent dans les propriétés pour s'emparer du chien, d'autres tentent le leurre et parfois, les ravisseurs s'emparent de manière inattendue d'un toutou en promenade.

Bien évidemment, il s'agit généralement de petits gabarits.

Pour protéger votre canidé, habituez le à ne pas s'approcher des inconnus sans votre accord, ne prenez pas trop de distance avec lui en promenade, évitez les sorties nocturnes et équipez votre domicile de caméras de surveillance.


Attention, notez bien que ces phénomènes sont extrêmement rares, qu'il ne faut pas tomber dans la psychose mais simplement essayer d'appliquer un minimum de précautions.


Le confort


Le chien domestique ayant peu à peu perdu une majorité de ses instincts sauvages et évoluant dès sa naissance dans un foyer, il n'a plus les capacités de survivre à l'extérieur, notamment dans des conditions climatiques extrêmes.


Il est de coutume dès son plus jeune âge, de lui prévoir un panier, des gamelles, parfois des vêtements pour le protéger du froid ou de la pluie, etc.


Il perd alors ses carapaces naturelles lui permettant de survivre sans confort. Dès cet instant, il est essentiel pour son bien-être de lui proposer toujours un coin bien à lui où il puisse se reposer et se ressourcer.

Il faut également lui donner accès à la nourriture en quantité suffisante, à de l'eau sans limites et à des laisses, colliers et harnais adaptés à sa morphologie et indolores.


Bien évidemment, il doit pouvoir dormir dans un endroit sans bruit environnant.


L'attention


Aujourd'hui, nous récompensons le chien en éducation de 4 façons : la friandise, la caresse, le jeu et la voix.


La caresse est la 2e plus utilisée des 4 puisque cela fonctionne et que les ordres peuvent être appris grâce à cet outil de renforcement positif, il est donc évident d'admettre que l'attention que l'on porte à son animal est très appréciée de celui-ci.


On remarque également souvent que les chiens accueillent les invités en leur sautant dessus, ceux-ci vont alors soit repousser le chien (en le regardant, lui parlant) ou le caresser.

Le toutou recommence le même rituel à chaque personne qui pousse la porte d'entrée.

En revanche, si vous essayez d'ignorer systématiquement le chien lorsqu'il vous fait la fête, vous remarquerez très vite qu'il cessera ce comportement.

Pourquoi ? Car il procède ainsi pour obtenir de l'attention et même la personne qui refuse de faire des caresses, lui en porte en le grondant, le regardant et/ou le repoussant (contact vocal, visuel et tactile).


Le chien a donc un besoin clair d'attention, il tente régulièrement de capter le regard de son maître, sa caresse, un moment de jeu, etc.


Il est donc fondamental que les humains interagissent, par quelque moyen que ce soit (hormis la violence) avec lui.


Des séances de câlins, de jeux, d'éducation, de regards doivent être réalisées tous les jours, da manière illimitée.


Attention, cela ne veut pas dire répondre systématiquement à ses demandes d'attention. C'est à l'Homme d'être à l'initiative de ces moments.

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